Spondyloarthrite

Spondylarthrite ou Spondyloarthrite vient du grec spondylos (spondyl) qui veut dire vertèbre et de « arthrite ». Ankylosante vient de Ankylose, qui veut donner comme sens : se solidifie, consolide.

La spondylarthrite est la forme classique d’un groupe de maladies regroupées sous le nom de spondylarthropathies. Ces dernières ont toutes en commun l’atteinte inflammatoire de la colonne vertébrale et du bassin, des articulations périphériques et à un degré divers d’autres organes.

La spondylarthrite est un maladie inflammatoire douloureuse qui se caractérise par sa localisation préférentielle à la colonne vertébrale et aux articulations sacro-iliaques du bassin, avec un risque au cours de l’évolution de survenue d’un enraidissement progressif. Cette pathologie peut également atteindre les articulations périphériques (celles des membres inférieurs surtout) et d’autres organes comme la peau, l’œil ou l’appareil digestif le plus souvent.

Cela n’a rien à voir avec l’arthrose ou les rhumatismes dégénératifs (dus à l’usure du cartilage) des personnes âgées : la douleur survient la nuit et réveille au petit matin. Bouger et marcher la soulage contrairement aux douleurs liées à un lumbago ou un torticolis. Le lever est douloureux, à cause d’un déverrouillage qui peut durer plus d’un quart d’heure.

Les douleurs du talon (talalgies) sont caractéristiques des spondylarthrites : impossibilité de marcher tant la douleur du talon est handicapante et les tendinites (tendon d’Achille …) sont fréquentes.

Qui est touché par la spondylarthrite ?

La spondylarthrite toucherait 0,3 % de la population française, soit environ 300 000 personnes. On a longtemps pensé que les hommes étaient trois à quatre fois plus touchés que les femmes, mais des études récentes semblent indiquer que la spondylarthrite atteint les hommes et les femmes avec la même fréquence. Il existe une prédisposition génétique liée à la présence de l’antigène HLA B27 qui peut être recherché dans le sang. Les formes familiales sont fréquentes.